lundi 19 avril 2010

Je ne parle pas suédois, mais...

...qu'importe puisque ces images sont tellement chargées d'amour qu'on en devient bilingue !
Fröken Ö, un blog fabuleux et des photos d'une incroyable émotion


vendredi 16 avril 2010

Keep calm

C'est le mood du moment, et un des nombreux posters que j'aime dans la Keep Calm Gallery

samedi 10 avril 2010

Typo + graphisme + vintage = The video-clip !

L'addition matche terriblement pour un résultat faussement simple comme j'adore.
Par Pavel Fuksa, découvert grâce à Grain Edit

mardi 30 mars 2010

Envie de printemps...




Pour m'habiller façon Calypso St Barth...Alors je rêve pendant que la pluie cogne sur les fenêtres...

lundi 29 mars 2010

Mary Quant, ça rime avec brocante


La saison des brocantes est ouverte ! Et si les filles m'accordent quelques heures pour aller y flâner, voilà ce qu'on y trouve ! Cette magnifique enseigne lumineuse de la boutique parisienne de Mary Quant (des années 60-70 j'imagine), celle qui a inventé la mini jupe.
Je crois que cette trouvaille est un petit clin d'oeil du destin à mon ami Laurent

Mais un jour Mary Quant a fait son grand carnage
Elle a coupé les jupes des filles les plus sages
Ses robes pop toutes courtes ont fait tremblé la terre
Ma vie a chaviré à cause d'une couturière
...
Et ce minimum a changé ma vie
J'aime un maximum ce mini

Ecoutez la suite...
Découvrez la playlist Laurent Voulzy Mary Quant avec Laurent Voulzy

Vintage for kids


La définition du vintage, quoique quelque peu galvaudée ces derniers temps, c'est "vingt ans d'âge" (au moins). Ce petit perfecto l'est donc quasiment puisqu'il nous vient tout droit de l'armoire de sa cousine qui est désormais majeure - et verte de jalousie de ne plus rentrer dedans alors que c'est trop le staaaaïïle du moment...
Et il est parfait pour s'en aller commencer une semaine rock'n'roll à l'école !

Le petit truc de Marion Cotillard

C'est sur Funny or Die, le compte twitter le plus visité de la planète. Le frenchy-girly advise de notre petite française la plus tendance du moment aux Etats-Unis pour que les hommes nous regardent dans les yeux. Un peu potache mais très drôle. Et 2 millions de vues pour la blague ! Cliquez sur l'image

dimanche 28 mars 2010

La couture pour débutante...

Alors, il faut :
1.Du tissu : ça c'est la partie que je préfère ! Capable de passer des heures au marché Saint Pierre à toucher, fouiner au milieu des montagnes de coupons, demander au monsieur pas sympa mon mètre de tissu, aller à la caisse de l'étage payer la dame pas sympa non plus mais qui à l'air d'être là depuis 1950, donc quand même sympa...Passer à l'étage supérieur, refaire la même manip (parce que non, tu ne peux pas payer tout d'un coup dans ces magasins dont l'organisation est restée calée sur le bon vieux système paternaliste des grands magasins du 19ème siècle). Mais j'adore...J'ai l'impression de redevenir la petite fille qui avait le droit de fouiller dans l'atelier de ma grand-mère parmi les chutes de tissus stockés dans un vieux baril de lessive prévu à cet effet qui m'attendait à chaque période de vacances.



Moins marrant mais quand même riche de découvertes, on trouve aussi des merveilles sur des sites comme Tas-ka , sur Etsy, ou chez Olivelse (arrrghhhh, le talent d'Olivelse !!!). Mais ça, ce sera quand j'aurai fait mes preuves...
NB : Erreur de débutante : Ne pas choisir le tissu que sur des critères subjectifs ou esthétiques...L'imprimé peut être dangereux, et l'épaisseur s'avérer un obstacle technique insurmontable. Donc ne pas faire comme moi, éviter la fourrure moumoute et les fleurs...

2. Ouvrir pour enfin mettre en pratique ce livre génial qui prend la poussière depuis quelques temps. Aller du côté de chez Au pays des Boons, Comme à l'école, ou mamôn coud et papa bricole, reluquer encore tout ce qu'elles savent faire de leurs doigts de fées pour se sentir gonflée à bloc et se lancer sur un modèle (à priori) facile. J'avais déjà ma petite idée en choisissant le tissu...pour le métré, j'ai pris large...au pire j'ai 2 filles...



3. Négocier avec Ninou qui a décidé que "non ze-veu-pa-le-zerouel-ze-veu-la robe qui toune"...mais s'en tenir à son idée pour débuter ou bien c'est pas une robe qui tourne qu'elle va avoir mais un sac en forme de robe (ou le contraire) qui ne tournera jamais...

4. Se faire prêter la machine. Parce qu'investir de suite chez Singer, c'est risqué. Mon heureuse bienfaitrice n'est autre que belle-maman qui a rameuté tout son réseau pour me dégoter une machine tout droit sortie du film OSS 117. La valisette (qui porte mal son nom car elle semble contenir le poids d'un coffre-fort) contient donc cette magnifique Singer 367.



5. Trouver le mode d'emploi de l'engin. Taper "mode d'emploi singer 367" sur internet et s'émerveiller de la réactivité et de la gentillesse des 3 supers nanas auxquelles j'ai jeté des bouteilles à la mer et qui m'ont toutes renvoyé la dite notice en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

6. Se lancer en mode test. Bidouiller...rater...s'énerver...rafistoler le truc qui sert à tenir la bobine qui est cassé, qui fait que c'est quand même difficile de faire marcher la bête d'une main (l'autre servant à tenir la bobine...). S'énerver quand pour la dixième fois le fil pète parce qu'il est monté en vrac, que la canette fait une petite boulette qui mange la moitié de la bobine (canette réalisée à la main parce que même avec le mode d'emploi, j'ai pas réussi...mais c'est pas une canette qui va m'arrêter !).
S'emerveiller encore de trouver en 3 clics un ancien technico-commercial de chez Singer qui ayant oeuvré dans les années 70 m'a tranquillement appris en 2 emails limpides à remettre la plaque à aiguilles qui avait sauté avec la canette en boulette...

7. Comprendre ce qu'il est écrit dans le livre. Car aussi simple que cela puisse paraitre, c'est un peu comme si vous ne saviez faire qu'une omelette et que vous décidiez de vous mettre en cuisine avec un livre de Paul Bocuse...Bien qu'il s'agisse d'un ouvrage formidable, également destiné à des débutantes comme moi, il faut s'imprégner des lignes. Revoir le glossaire en page 3 pour être sûre de comprendre ce que signifie cranter, soutenir, former un biais...
Et un peu comme le champion de ski qui refait le parcours dans sa tête avant de se lancer, s'assurer que chaque étape pousse naturellement la suivante. Dans mon cas, il a fallu que je fasse une maquette modèle réduit mais ça ne m'a pas empêché de louper quelques portes..

8. Couper. Si la notice indique 60 cm de tissu pour réaliser le modèle, prévoir...1m50 ! J'ai d'abord coupé le patron, puis coupé le tissu. Mais avec le patron posé à l'envers, il aurait fallu retourné la tête de Ninou pour que ça ressemble à une emmanchure...j'ai bien envisagé une fermeture dans le dos au lieu de devant mais pour un gilet c'eut été facheux. J'ai donc recommencé...3 fois...parce que quand il a fallu plier le tissu pour une parfaite symétrie de coupe, j'ai coupé du mauvais côté de la pliure...vu que c'était pour une doublure apparente...



9. Piquer. Malgré les essais, le mode d'emploi, ma hotline en retraite de chez Singer...quelle ne fut pas ma stupeur de découvrir que la bobine de 100 mètres de fil était vide alors que le modèle restait encore à l'étape de prototype importable. Oui, 100 mètres de fils ! Je me demande encore si je n'ai pas accroché l'extrêmité de la bobine sous mon pied en allant chercher ma baguette chez la boulangère ! Mais non, quelques canettes recalcitrantes éradiquées à coups de serpette, des dizaines de piqués de travioles qu'il a fallu défaire et refaire. Et pour la première fois de ma vie, j'ai mis à la poubelle un plastique de bobine vide ! Jusque là, les bobines de fils de ma boite à couture étaient celles de ma mère, qui devait elle même les tenir de sa mère...

10. Prévoir large. Tant du point de vue du tissu que du temps. Non, une journée ne suffira pas à lancer ma première collection. Pas plus que ma première pièce...Nous avons donc dîné 2 soirs de suite sous forme de plateaux TV puisque le salon était devenu zone de chantier interdite au public. Et le port du chausson à semelle sécurisée sera d'ailleurs obligatoire pendant au moins un mois le temps de venir à bout de toutes les aiguilles semées.


11. Vient l'heure de l'essayage...Encore faut-il que le modèle daigne s'intéresser au travail accompli...beaucoup de négociations et quelques bonbons après, ça donne ça
Pour s'entendre finalement dire "ze peu l'enlever, ze préfère mon jin moa !"

La machine va sans doute retourner d'où elle vient. Je vais continuer à acheter des jolis tissus en rêvant que j'ai le temps et le talent de ma grand-mère pour en faire quelque chose. Le temps d'un sarouel et d'un gilet, j'ai retrouvé un bout de mon enfance mais mon petit bout à moi il préfère son jean à mes souvenirs. Et je crois qu'elle a bien raison ! CQFD...

vendredi 19 mars 2010

Le printemps inspiré par Steph Baxter





J'aime les tons doux et acidulés de Steph says Hello. L'univers de cette graphiste anglaise colle bien au printemps qui pointe enfin son nez.

mardi 16 mars 2010

TV Nostalgie

Mes filles sont hélas déja des accros de la TV. Leurs dessins animés préférés ne sont pas toujours à mon goût. Il est certain que le paysage audiovisuel actuel est très différent de celui qui m'était offert il y a...plus de 30 ans...
En dinant avec mon fréro adoré l'autre soir, nous évoquions combien nous attendions avec impatience le créneau enfant du mercredi après-midi après la séquence effrayante de la bourse qui collait au JT. Ou encore le mardi après diner quand nous étions exceptionnellement autorisés à regarder le grand film du soir. Ou bien lorsque nous tentions à petits pas de ne pas faire craquer le parquet pour regarder, sans se faire prendre, un coin de la TV depuis les escaliers. Et de fil en aiguille, nous nous sommes fait une petite séquence TV nostalgie sous forme de quizz sonore.
Si comme moi vous avez été un petit téléspectateur des années 70-80, ces images devraient vous faire faire un voyage dans le temps amusant.
























Je n'ai hélas pas trouvé de vidéos de cette émission magique (avec Mozart au générique tout de même - pour les plus nostalgiques, cliquez sur l'image pour le ré-écouter !)
Un peu plus tard, j'avais parfois le droit de regarder aussi ça...


Allez j'arrête...il y en trop et c'est la preuve que je devais quand même déjà beaucoup regarder cette petite boite moi aussi !

Mes petits cintres


Achetés dans une petite boutique vintage de mon quartier, ils ont été chinés avec passion du côté de l'ex-Allemagne de l'est. Ils se marient parfaitement à la réedition de ce petit porte-manteau Eames qui attendait dans un coin qu'on lui trouve des copains ! Ca ferait presque mal au coeur de les rendre à leur fonction et de les revêtir...
Je lorgne aussi depuis quelques temps sur ceux-là...

L'occasion de faire un lien vers Wood & Wool Stool et toutes les merveilleuses créations au crochet d'Ingrid. Voilà encore un savoir-faire que j'aimerais avoir...le crochet...



dimanche 14 mars 2010

Customisez votre Iphone




Je ne sais pas vous mais moi je ne me résouds pas à emballer mon Iphone dans une affreuse coque ou autre étui qui lui enlève toute son ergonomie...A défaut de le rendre résistant, je le nourris de l'intérieur avec des habillages très graphiques que les gentils illustrateurs de Poolga mettent à notre disposition gratuitement. Avec des mises à jour régulières de la collection pour adapter votre téléphone à votre mood du moment.

samedi 13 mars 2010

Twins


Luc vient diner ce soir. C'est toujours bon de le voir. Nous sommes si différents pour des jumeaux et pourtant si semblables...



vendredi 12 mars 2010

Réedition vintage Liberty

A l'occasion de l'exposition Quilts 1700-2010 (à partir du 20 mars), le Victoria & Albert Museum de Londres réedite des imprimés de la collection. Je les voudrais tous !






et surtout celui-ci


En vente sur leur e-shop


Vivian Maier : de l'ombre à la lumière

Auto-portrait de Vivian Maier

La tendance est à la photo de rue. Les succès incontestables et mérités de The Sartorialist , Face Hunter ou de Garance Doré témoignent de l'air du temps avec des images plus "vraies". Avant eux, Cartier-Bresson ou Doisneau ont mis en lumière leur époque. Mais comment savoir si ces instantanés ne sont pas un peu mis en scène pour mieux traduire l'époque ? En tout cas pour les contemporains, ils chassent principalement sur un terrain très select et fashion qui ne reflète qu'un tout petit bout de la société actuelle.
Il est une photographe autodidacte dont l'oeil prodigieux a attrapé son époque sans superflu, sans préparation, sans mannequin ni mise en scène et dont le travail est totalement inconnu.
Il aura fallu la curiosité d'un homme pour sortir de l'ombre les images de Vivian Maier achetées en lot lors d'une vente aux enchères par John Maloof. Il publie sur son blog chaque semaine quelques-unes des photos qu'il découvre au fur et à mesure (il y a + de 100 000 négatifs, 15 000 rouleaux non développés et moins de 1000 photos sont actuellement sorties du labo !)

Née en France en 1926 (cocorico !), immigrée à Chicago dans les années 50, Vivian Maier est un mystère. Décédée l'année dernière, John Maloof n'a pas eu la possibilité de la rencontrer mais veille à réhabiliter son immense talent au travers de ses images et de quelques témoignages des enfants qu'elle a gardés (elle était nounou, ce qui explique aussi pourquoi elle a photographié beaucoup d'enfants) et qui l'ont aidée à la fin de sa vie où elle était sans le sou.
Ces photos dévoilent un peu du mystère et il me tarde d'en découvrir plus.






Allez voir la force et la modernité de son travail. Il y a tellement d'images sublimes à découvrir ici. Merci John !