samedi 6 février 2010

Ma blogosphère adorée

J'essayais de répondre à la question du "pourquoi je blogue"...et puis une fois atteint le dégré zéro de la réponse : Journal de bord, inscription du temps et des événements "dans le dur", partage, échanges, découvertes...et bien il faut se rendre à l'évidence, je suis derrière cet écran une profane en la matière, une petite joueuse, une débutante.
Car ce qui m'émeut vraiment ici, se joue dans une autre cour. Dans cette cour des grandes, il y a toutes ces supers nénettes, pas forcément nées avec un ordinateur dans les mains mais qui maitrisent désormais l'instrument en virtuoses (si tu as moins de 20 ans, c'est de la triche, c'est comme être bilingue en ayant grandi à l'étranger !), souvent mamans, sinon toujours nourries d'une grande part d'enfance -la leur, celle qui les entoure. Elles sont créatives, imaginatives, curieuses, pudiques dans ce qu'elles dévoilent, généreuses dans ce qu'elles partagent, émues de ce que ce que le tuyau leur renvoie parfois, constructives dans leur projet sans donner l'impression de suivre un plan précis. Légères, profondes, avec des billets d'humeur ou des messages express, illustrés d'instantanés originaux ou inspirants, elles sont toutes singulières. Je les imagine souvent un peu timides, en tout cas pêtries de doutes quant à leur talent, et plus elles en ont, plus elles naviguent en petite souris sur cette toile où elles pourraient loger un éléphant. Car bloguer c'est souvent douter.
Elles avancent un peu masquées, ça leur permet peut être de n'être que plus sincères. Elles se dévoilent pourtant et leur nez pointe parfois même au delà de la toile et parce qu'elles ne se l'avouaient pas tout à fait, parce qu'elles étaient là pour un galop d'essai, leur talent s'échappe du virtuel, le système traditionnel s'en empare et la petite fenêtre devient une grande vitrine. Tant mieux. Ces femmes là me passionnent bien plus que la journaliste qui signe les papiers de mon magazine préféré ou que celle qui utilise le tuyau comme un simple outil marketing.
Ces femmes là ne sont pas tout à fait des amies mais sont aussi vraies, remarquables, émouvantes que celles que je cotoie avec plus d'intimité. C'est sans doute la raison qui m'a poussée à créer un blog, ne pas être juste une dévoreuse anonyme de ce flux tentaculaire de créativité. En être un peu.

En répondant vaguement à la question du "pourquoi un blog", je vous rends hommage mesdames comme à mes maitres du genre et parce que je n'ose pas (encore...) me glisser dans les commentaires de vos posts qui pourtant me parlent tant, ce début de réponse est pour VOUS. Big up à toutes celles qui se reconnaitront, mes blissful blogs d'aujourd'hui et de demain.

J'en cite sans exhaustivité quelques-unes, en espérant que leur réseau, leurs outils Google Alert ou Analytics (elles maitrisent je vous dis !) me permettront de les embrasser d'une manière ou d'une autre !

Et sur le sujet, il faut lire ça et faire un tour ici et ici.

2 commentaires:

  1. Bon et bien une constatation pour commencer : on ne touche pas google analytics et cie (c'est quoi cette bête là ? ;-)) !!! Mais plus sérieusement, une chose est vraie et je m'en rends compte : je ne vais plus voir mes stats que trèèès rarement (j'y suis allée aujourd'hui pour être sûre que je ne m'avançais pas sur le chiffre de 2M de pages lues ;-))... ce qui compte surtout pour moi, ce sont les commentaires : c'est de cela, vraiment, que mon envie de bloguer se nourrit... car le one-way, c'est lassant, et un peu usant, aussi...

    Bon, tout ce petit laïus ne doit pas couvrir l'info essentielle : j'ai ADORE ton billet super drôle (le coup d'être bilingue en ayant grandi à l'Etranger...), super bien vu et super enthousiasmant sur un phénomène auquel je n'ai plus tant l'occasion de réfléchir !

    Bravo, je reviendrai, foi de Chacha !

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  2. ...et biensûr merci, merci et encore merci de me ranger parmi ces blogs que tu cites et que tu décris avec tant de gentillesse...

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